Potes 13

Publié le par bananazes

 

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13 - le POTE n’a pas de couleur de peau ou du moins il les a toutes. Sa couleur n’est pas un critère de reconnaissance ni de discrimination; La nuit nous ne le voyons pas, le jour, il est lumière. *

 

“Certains indiens d’Amérique du Nord présentent une ressemblance frappante avec les oiseaux.”  “Rumsteak mor-  -ceaux choisis” Roland Topor Ed. Le dernier terrain vague  p.133                                                                                      
Gilles Lapouge nous invite à méditer dans son “dictionnaire amoureux du  Brésil” (Ed. Plon) sur les 136 couleurs de peau que recensent les brésiliens, dont une douzaine pour les peaux que nous qualifions de blanches, sans nous aviser de nuancer entre le bien-blanc, le blanc-miel, le blanc-sale, et sans avoir la notion de ce que les brésiliens désignent comme une peau “puchar para branca”, c’est à dire une peau en voie de blanchiment. Qualification qui laisse la porte ouverte à tous les ascenseurs ethniques.(cité par Philippe Meyer dans sa chronique, France culture 1/09/11)

“ Le terme d’humanitas avait eu au cours de l’histoire deux acceptations nettement distinctes : la première naissait de l’opposition entre l’hommme et ce qui est en deçà de l’homme, la seconde, entre l’homme et ce qui est au delà de l’homme. Dans le premier cas, humanitas désignait une valeur, dans le second une limitation;”  “L’oeuvre d’art et ses significations ” Erwin Panofsky Ed. Gallimard 1955 p.29

Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, je n’ai rien contre les racistes, c’est plutôt le contraire. Par exemple : dans Une journée particulière, d’Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans sa garçonnière par les gros bras mussoliniens, s’écrie judicieusement à l’adresse du spadassin qui l’accuse d’antifascisme : « Vous vous méprenez, monsieur, ce n’est pas le locataire du sixième qui est antifasciste, c’est le fascisme qui est antilocataire du sixième. » 
« Les racistes sont des gens qui se trompent de colère », disait avec mansuétude le président Senghor. Pierre desproges. “Vivons heureux en attendant la mort”  Éd. du Seuil, Points.


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